La voie vers la Révolution
Un manifeste adopté par WORLD REVOLUTION Août 2003
Notre but, c’est la révolution
REVOLUTION est un mouvement de la jeunesse socialiste révolutionnaire.
Nous voulons renverser le capitalisme mondial par une révolution ouvrière et le remplacer par un système communiste mondial, basé sur les besoins du peuple, et non sur le profit.
Nous voulons construire une économie globale, planifiée démocratiquement, pour faire naître un monde sans classes, sans frontières, sans propriété privée, sans exploitation, sans oppression et sans guerre.
Il faut renverser le capitalisme
Le capitalisme mondial est un système basé sur la propriété privée dans lequel une classe minoritaire de capitalistes possède les richesses du monde. Le but de la production est d’engendrer des profits pour une poignée de millionnaires, au lieu de répondre aux besoins des 6 milliards de personnes qui vivent sur la planète.
Sous ce système, le monde est partagé entre des nations gouvernées par des politiciens capitalistes et manipulées par des corporations gigantesques représentées par des organisations telles que l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Fond Monétaire International (FMI), etc. Ces nations se se livrent à une concurrence acharnée économiquement, politiquement et militairement - afin de contrôler les ressources, les territoires et les richesses du monde. Parfois, elles doivent aussi former des alliances stratégiques, là où il y a une convergence d’intérêts.
Tous les problèmes majeurs du monde – la pauvreté, l’exploitation, le sous-dévéloppement du Tiers-Monde, la récession, les guerres, les catastrophes environnementales, le racisme, la xénophobie, l’oppression des femmes ou des jeunes – sont produits par le capitalisme et sont renforcés par ce dernier. C’est pourquoi il faut renverser le capitalisme ;
Un mouvement révolutionnaire de la jeunesse
Partout, les jeunes sont à l’avant-garde de la résistance. Lors de la rébellion de masse en Argentine, les jeunes se sont affrontés la police dans la rue et ont chassé le Président De la Rua du pouvoir. Dans les rues de Seattle, du Québec, de Gothenburg, de Gènes, ce sont des jeunes qui ont joué un rôle héroïque sur les barricades et ont chercher à stopper les réunions des capitalistes. Ce sont des jeunes qui ont riposté aux attaques des flics contre les manifestants. En Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, ce sont les jeunes Palestiniens qui ont exprimé un courage incroyable en résistant aux blindés et aux soldats de l’armée israélienne.
Par nature les jeunes sont plus radicaux et ont plus d’esprit de sacrifice que d’autres couches de la population. Opprimée et subjuguée à la maison, privée de droits à l’école, soumise à la discrimination dans les entreprises, envoyée dans l’armée pour se battre et mourir dans les guerres capitalistes alors qu’elle n’a pas le droit de vote, soumise à des règlements mesquins et harcelée par la police, la jeunesse du monde a de quoi se radicaliser. En plus, les jeunes n’ont pas vécu les cycles de défaites des autres générations ; ils ont moins à perdre, et partout ils montrent à quel point ils ont des réserves énormes d’idéalisme et le désir de construire un avenir sans pauvreté et sans oppression.
Nous, les jeunes, avons besoin de notre propre organisation – une organisation qui nous appartient et qui ne soit pas placée sous le contrôle d’un parti ou d’un mouvement “adulte”. Nous devons construire cette organisation nous-mêmes. C’est la seule manière – en lançant nos propres actions, en apprenant de nos erreurs et en développant nos propres moyens de lutte– d’attirer des centaines de milliers des jeunes à la lutte révolutionnaire.
REVOLUTION se bat contre chaque crime capitaliste. Nous luttons aux côtés des autres mouvements progressifs là où nous avons les mêmes buts.
Mais REVOLUTION est beaucoup plus qu’un groupe d’activistes. Nous résistons également à la guerre de propagande menée par les capitalistes. Nous nous battons pour convaincre la majorité de la jeunesse ouvrière et des étudiants qu’on peut vaincre le capitalisme, que le monde est mûr pour un changement fondamental, et qu’une nouvelle société communiste n’est pas utopique, mais possible et nécessaire.
La révolution, pas le réformisme
Le capitalisme ne peut pas être reformé pour en faire un système plus juste. Il faut le renverser à travers l’action révolutionnaire des masses.
Il n’y a pas de voie parlementaire vers le socialisme. Même les pays capitalistes le plus démocratiques laissent le pouvoir militaire aux mains d’un groupe de généraux et de chefs de police, le pouvoir économique aux mains de chefs d’entreprises, et le pouvoir politique aux mains de fonctionnaires qui travaillent dans l’ombre – aucun entre eux est élu. Même quand il y a des élections – et dans beaucoup de pays capitalistes il n’y en a pas –la population n’exerce aucun contrôle sur les élus et ne peut pas vraiment changer ses conditions de vie.
REVOLUTION se bat pour le renversement des Etats capitalistes par les masses ouvrières et pauvres. L’utilisation de la violence sera nécessaire pour casser les véritables centres du pouvoir capitaliste – l’armée, la police et les services secrets.
A leur place, nous voulons établir une fédération mondiale des républiques socialistes, basée sur la démocratie ouvrière. En un mot, le pouvoir des conseils ouvriers et des organisations de défense ouvrière. Ceux-ci seront constitués de délégués directement élus dans les entreprises et les quartiers et rassemberont également les chômeurs, les paysans, les exclus, les femmes et la jeunesse. Chaque délégué pourra être révoqué à tout moment par ceux qui l’ont élu. Alors ces délégués refléteront les intérêts et la volonté des masses. Pour combattre le carriérisme, chaque délégué ne recevra que le salaire moyen de ceux qu’il représente. Afin d’empêcher la corruption et la bureaucratie, chaque poste officiel sera soumis à rotation.
La mondialisation capitaliste a crée une science et une technologie qui pourraient nourrir, habiller, héberger, éduquer, et soigner tout le monde. Mais la propriété privée créé une situation où une poignée de capitalistes possède une richesse impensable alors que des centaines des millions de personnes vivent dans la pauvreté.
La mondialisation capitaliste ne rassemble pas l’humanité. Le monde est partagé entre des Etats puissants qui le dominent et des pays moins puissants qui sont asservis. Pour ce faire, les Etats riches d’Occident font appel à des armes diverses qui vont de l’instauration d’un commerce inégal et d’une dette gigantesque à l’utilisation des bombardiers B52s.
REVOLUTION se bat contre la mondialisation capitaliste en prônant la mondialisation de la lutte révolutionnaire. Ceci veut dire que :
* Nous soutenons chaque rébellion contre le capitalisme, comme le soulèvement de la classe ouvrière et de la jeunesse en Argentine, contre la faim et la dette.
* Nous exigeons l’abolition de la dette, d’un montant d’un million de milliards de dollars, que les pays pauvres doivent aux institutions financières occidentales.
* Nous exigeons l’abolition du FMI, de la Banque Mondiale et de l’Organisation Mondiale du Commerce. Nous soutenons les mobilisations internationales afin d’empêcher leurs réunions et leurs congrès, comme à Seattle, Prague, Québec, Göteborg et Gènes.
* Nous soutenons l’instauration d’un code de conduite global pour chaque entreprise : la fin du travail de servage et du travail des enfants, des restrictions légales sur la durée du travail hebdomadaire, un salaire minimum établi par les travailleurs de chaque pays, et le droit des travailleurs de se syndiquer.
* Nous nous opposons à la “guerre contre le terrorisme”, qui n’est qu’un prétexte pour les Etats-Unis et ses alliés afin de lancer une guerre pour le contrôle des ressources et des marchés.
* Nous prônons l’organisation internationale de la classe ouvrière la plus grande: l’alliance internationale des syndicalistes militants, un mouvement mondial de la jeunesse révolutionnaire, une coalition mondiale des organisations de femmes travailleuses et une nouvelle Internationale des travailleurs pour lutter pour le socialisme mondial.
L’empire moderne des USA se distingue des précédents empires. A la différence des empires coloniaux du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, les USA n’essaient pas de dominer des pays directement. L’écrasante majorité des colonies d’hier sont indépendantes politiquement, avec leurs propres drapeaux et leurs propres gouvernements. Ce sont des semi-colonies.
Le “Premier-Monde” des puissances capitalistes avancées et de ses multinationales surexploite le Tiers-Monde sémi-colonial. Le FMI et la Banque Mondiale rationnent le Tiers-Monde. Ils utilisent les prêts, dont les pays du Tiers-Monde ont à tout prix besoin, comme chantage pour obliger ces pays, déjà appauvris, à mettre en œuvre des programme de rigueur qui cassent les services publics et dégradent les conditions de vie. Ils récoltent des milliards de dollars à travers le paiement et l’intérêt de dette. Ces sommes viennent d’Afrique, d’Asie de Sud-Est, et d’Amérique Latine.
L’Organisation Mondiale du Commerce établit les règles du commerce international afin d’aider les Etats riches, et non les Etats pauvres. Les corporations occidentales paient aux travailleurs du Tiers-Monde des salaires qui sont beaucoup plus bas que les salaires versés aux travailleurs des pays riches. Ainsi ils génèrent des profits massifs dans les “sweat shops”, qui privent les travailleurs des droits et des conditions du travail les plus fondamentaux.
REVOLUTION exige :
* L’abolition de la dette due aux banques et aux institutions financières occidentales (un million de milliards de dollars).
* L’abolition du FMI, de la Banque Mondiale, et de l’Organisation Mondiale du Commerce.
* Refuser de payer – les pays débiteurs doivent renier la dette et refuser de la rembourser.
* La nationalisation des entreprises, des banques multinationales et des portefeuilles impérialistes, sous le contrôle ouvrier, sans compensation ni rachat.
* Que les « sweatshops » soit enrayés ; Que le travail des enfants soit interdit ; Qu’un un salaire minimum, que des limites maximales sur le temps de travail hebdomadaire et un code du travail, soient établis par les travailleurs eux-mêmes.
* La nationalisation de la terre et l’organisation de l’agriculture sous le contrôle des co-opératives paysannes.
* Des réparations massives aux Tiers-Monde pour financer un plan d’urgence de reconstruction et de développement durable.
* A bas les dictatures militaires et les régimes répressifs. Droit de vote pour tous ceux qui ont l’age de travailler. Liberté d’expression. Liberté de s’organiser en syndicats et en opposition politique.
* A bas le chômage. Division le travail entre tous ceux qui sont capables de travailler, sans perte de salaire.
* Les capitalistes des pays sémi-coloniaux sont trop faibles, trop corrompus et trop liés à l’occident pour pouvoir libérer leurs pays de la mainmise de l’impérialisme. La révolution anti-impérialiste ne réussira que si elle se transforme en révolution socialiste avec à sa tête les travailleurs et les paysans.
Les ex-pays communistes
Les pouvoirs impérialistes et leurs institutions financières mondiales surexploitent également le « deuxième monde » - les Etats de l’ex-Union Soviétique, de l’Europe de l’Est, de la Chine, du Vietnam.
Depuis la chute des dictatures staliniennes, ces Etats se sont occupés de la restauration du capitalisme, ce que a engendré un chômage de masse, des conflits nationaux et un appauvrissement considérable de la population. Le FMI, la Banque Mondiale et l’OMC y jouent le même rôle que dans le reste du monde sémi-colonial. Ils font en sorte que ces pays rejoignent l’économie mondiale capitaliste dans une position strictement subordonnée.
* Non à la privatisation.
* Toutes les entreprises publiques doivent être placées sous contrôle ouvrier.
* Non au travail précaire, non aux « sweatshops ».
* Abolition de la dette due à la Banque Mondiale, au FMI et à l’occident.
* Abolition de la police secrète et des organisations répressives de l’Etat.
* Non au chômage. Pour la partage du travail entre tous qui peuvent travailler sans perte de salaire.
A bas la “guerre contre le terrorisme”
Le massacre du 11 septembre a été un prétexte pour les Etats-Unis afin de lancer leur “guerre contre le terrorisme”. Cette campagne meurtrière fait plus de morts que les attaques contre le World Trade Centre.
En réalité, la “guerre contre le terrorisme” est la continuation de la mondialisation par des moyens militaires.
Tout comme le capitalisme exige le droit de pénétrer chaque coin du monde et d’exploiter chaque peuple, les Etats-Unis exigent maintenant le droit de lancer une action militaire partout dans le monde, contre tous ceux qu’ils désignent comme “terroristes”, y compris les gouvernements d’Etats souverains.
Cette offensive militaire mondiale nous montre sans l’ombre d’un doute que l’impérialisme n’est pas une chose du passé mais, au contraire, que c’est l’essence même du capitalisme mondial.
REVOLUTION s’oppose aux guerres menées par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et les autres puissances impérialistes.
* Nous luttons pour construire des mobilisations capable d’empêcher la guerre des pays impérialistes, et d’attirer à ces actions les travailleurs, les femmes et les jeunes.
* La classe ouvrière n’a aucun intérêt à la victoire des puissances impérialistes. Pas un centime, pas un soldat pour la “guerre contre le terrorisme” ou toute autre attaque impérialiste.
* Nous luttons pour la reconnaissance des pleins droits démocratiques et politiques des soldats, y compris le droit d’élire les officiers, rendus responsables devant les soldats du rang.
* Nous exigeons le retrait des armées américaines, britanniques, et de l’OTAN des territoires qu’elles occupent, y compris de l’Asie Centrale et du Moyen-Orient.
* Abolir l’OTAN et toutes les alliances militaires, impérialistes. Non aux forces “de maintien de la paix” de l’ONU, qui ne sont que des armées impérialistes habillées sous une forme humanitaire.
* REVOLUTION soutient le droit des pays sémi-coloniaux de se défendre contre les attaques impérialistes. Même là où ces pays sont dirigés par des régimes réactionnaires, nous luttons pour la solidarité avec tous ceux qui résistent à l’impérialisme et qui aident à le repousser.
* REVOLUTION soutient le droit des Etats tel que Cuba, où le capitalisme à été renversé, de se défendre contres les attaques impérialistes.
* Une victoire contre l’impérialisme renforcerait la détermination de millions de personnes à résister au capitalisme global et à la domination des Etats-Unis. Elle nous approcherait du jour où les régimes réactionnaires du Tiers-Monde seront obligés à rendre des comptes à leur propre peuple.
* Des milliers des personnes ont été arrêtés au nom de la “guerre contre le terrorisme”. Nous croyons que ces arrestations sont racistes, et nous luttons pour que ces personnes – incarcérées arbitrairement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Cuba dans le Camp X-Ray – soient traitées de manière humaine et surtout libérées.
* Nous luttons contre les lois racistes et les attaques contre les libertés civiles qui sont menées au nom de la guerre impérialiste contre le “terrorisme”.
Plus que jamais, la Terre est aujourd’hui menacée. La terre et les rivières sont contaminées par des poisons, les rivières se sont transformées en véritables cocktails de poisons et l’air que nous respirons se dégrade chaque jour de plus en plus.
Le capitalisme est par nature l’ennemi de l’environnement. Les capitalistes soumises à la concurrence sont toujours à la recherche de profits accrus. Ainsi ils utilisent les ressources sans aucun égard pour les besoins des populations ni sans s’inquieter des effets de leurs activités sur les générations futures.
Les capitalistes ne se soucient pas de conserver les ressources, de contrôler la pollution ou de recycler, parce que pour eux il s’agit de choix « chers ». Cela revient moins cher de lâcher les substances polluantes dans l’environnement que de les nettoyer.
Le réchauffement de la Terre
Il ne fait plus aucun doute que le climat de la Terre est en train de changer à cause de l’activité humaine et pas à cause d’un processus naturel. « L’effet de serre » est dû aux émissions de gaz comme le CO2, le méthane et les CFC. Les sources majeures de ces gaz sont des sources d’énergie combustible et la déforestation. Déjà, il y a eu une hausse de la température globale de 0.5° C depuis 1890 et on nous dit que celle-ci va atteindre 1.5° C d’ici cent ans, si rien n’est fait pour changer cette situation. Depuis la dernière période glacière (5-15000 ans), le réchauffement n’avait progressé que de 5° C.
Un tel changement peut engendrer des conséquences dramatiques. Les cycles météorologiques se modifieront, ce qui va favoriser les inondations, la sécheresse et peut-être des hivers plus froids dans certaines régions du monde. Le niveau de la mer augmentera avec la fonte des calottes glacières.
Sous George Bush les USA font barrage et sabotent les accords globaux destinés à limiter les émissions d’effets de serre et le changement climatique. Sa priorité est de sauvegarder d’abord les intérêts des pétroliers avant ceux de la population de la planète.
Pour défendre et exiger le respecte de notre environnement, REVOLUTION soutient :
* Un changement planifié de la production de l'énergie au dépens de l’énergie combustible.
* L’investissement massif dans les énergies alternatives, telles que l’énergie éoliennes, l’énergie des vagues et l’énergie solaire.
* Un programme de reforestation global et massif.
* Des contrôles représsifs et des amendes strictes pour renforcer ces mesures.
* L’expropriation de la propriété et du pouvoir des pétroliers.
* L’expansion massive des transports publics pour combattre la pollution qu’engendre l’utilisation de la voiture privée.
L’énergie nucléaire
La production de l’énergie par la fission nucléaire peut engendrer des catastrophes inimaginables.
Les capitalistes et les directeurs des centrales nucléaires renforcent ce danger. Leur but, c’est de maximiser les profits ; ainsi souvent ils ne tiennent aucun compte des mesures de sécurité et augment le risque d’accident.
C’est aux travailleurs qu’il appartient d’assurer la bonne gestion des centrales nucléaires. Si les travailleurs décident qu’une centrale est dangereuse, il faut la fermer immédiatement.
REVOLUTION soutient la suppression graduelle de l’énergie nucléaire, ainsi que des autres formes destructrices de production d’énergie, en faveur de l’énergie renouvelable.
L’éducation est un droit. Elle doit être gratuite et ouverte à tous qui le souhaitent. Pour la financer il faut un système d’imposition progressive afin de résoudre la crise financière qui la frappe – c’est aux riches de le payer sur leurs revenus non-salariés, et les profits massifs qu’ils accumulent en volant les travailleurs du monde. REVOLUTION se bat pour la création de conseils ouvriers qui sont des organisations démocratiques du pouvoir ouvrier. Dans les écoles, les collèges et les universités nous nous battons pour la construction de comités d’étudiants, de parents et de travailleurs afin de planifier l’éducation et l’administration de celle-ci.
* Nous nous opposons à l’éducation privée et à la présence des corporations privées dans les établissements.
* Nous nous opposons aux écoles religieuses. Nous nous opposons à la ségrégations des sexes. Nous nous opposons à la discrimination à l’école.
* Nous nous battons contre les restrictions touchant la manière de s’habiller des étudiants, leur culture, leur mode de vie, et leur expression libre. Nous exigeons le droit d’étudier, de discuter et de s’organiser politiquement dans les écoles et les facultés.
* Nous exigeons l’abolition de la dette des étudiants.
* A partir de 16 ans chaque étudiant doit recevoir une bourse qui lui permettra de vivre de manière correcte.
* Pour la construction de comités d’étudiants, d’enseignants et de travailleurs de l’éducation, élus démocratiquement pour gérer les écoles, les lycées et les universités.
* Pour des syndicats d’étudiants indépendants ; chaque responsable doit être élu et responsable devant tous les étudiants.
REVOLUTION lutte contre l’eslavage salarial et l’exploitation
Les capitalistes nous disent que leur système produira la liberté pour tous. Mais, dans chaque pays, tout espoir de liberté disparaît dès qu’on entre dans une entreprise comme salarié.
Aujourd’hui, dans une situation de récession, les employeurs essaient de faire payer la crise aux travailleurs. Partout, les capitalistes obligent les travailleurs à accepter des salaires plus bas, les licenciements, un temps de travail plus long, moins de temps de pause, des restrictions aux droits syndicaux. Dans l’ère de la mondialisation, les capitalistes menacent de délocaliser la production, si les travailleurs refusent leurs exigences.
REVOLUTION soutient chaque mesure qui améliore la position des travailleurs. Nous essayons à construire un mouvement de résistance des travailleurs contre le système capitaliste marqué par l’esclavage salarial et l’exploitation.
* Il est complètement absurde que certains travaillent 14 heures par jour alors que d’autres ne trouvent pas d’emploi. Les travailleurs doivent décider entre eux ce qu’il faut produire et puis diviser les heures du travail entre eux, de manière égale. REVOLUTION soutient toutes les luttes qui cherchent à réduire le temps de travail, sans perte de salaire, que ce soit à 35 heures, à 30 heures ou à 20 heures, etc.
* A travail égal, salaire égal, quelque soit l’âge, le sexe, la nationalité ou la race du travailleur.
* Un salaire minimum doit être fixé par les travailleurs de chaque pays.
* Les allocations chômage doivent s’établir au niveau de l’ancien salaire du travailleur, ou au niveau du salaire minimum, en prenant le plus élevé.
* Les salaires doivent être indexés sur l’augmentation réelle du coût de la vie. Ce n’est pas à nous de payer les augmentations de prix décidées par les patrons !
Afin d’en finir avec la scandale du chômage, REVOLUTION combat pour :
* Un programme massif de travaux : la construction des logements, d’hôpitaux, d’écoles et de systèmes de transport, financés par l’imposition des riches, permettant de créer des milliers d’emplois.
* Partage du travail entre tous les travailleurs, sans perte de salaire.
Afin de lutter contre la dictature du patronat qui s’exerce sur toute la vie économique et abolir le chaos du « marché libre », REVOLUTION exige :
* L’ouverture des livres de compte de toutes les sociétés et leur inspection par les travailleurs.
* La nationalisation des grandes entreprises et des sociétés multinationales, sans indemnité ni rachat.
* La nationalisation de toutes les entreprises en faillite, qui refusent de payer le salaire minimum, ou qui annoncent des licenciements.
* La nationalisation des banques, des sociétés d’assurance et des institutions financières.
* Toutes les entreprises nationalisées doivent être placées sous le contrôle démocratique des travailleurs eux-mêmes.
* Ni compensation ni rachat aux capitalistes !
Renforçons les syndicats
Les syndicats sont les organisations de base d’autodéfense de la classe ouvrière. REVOLUTION soutient la lutte des syndicats et les campagnes de syndicalisation afin de renforcer le camp des travailleurs.
* Abolition de toutes les lois anti-syndicales.
* Pour le droit de faire grève et de s’organiser.
* Tous les patrons doivent reconnaître tous les syndicats.
Mais les dirigeants bureaucratiques des syndicats gagnent plus que les syndiqués et doivent leur position au cycle permanent de négociations et de compromis avec les capitalistes. Souvent, ils trahissent la lutte des travailleurs en échange d’un accord avec les patrons.
REVOLUTION appelle les travailleurs à lutter aux côtés des dirigeants syndicaux là où c’est possible, et contre eux là où c’est nécessaire.
* Faisons grève pour faire face aux attaques patronales contre les salaires, les emplois et les conditions de travail.
* Faisons sauter les cadenas et les scellés ! Occupation des entreprises menacées de fermeture.
* Constuisons des comités dans les entreprises afin de diriger chaque grève et chaque action.
* Construisons des piquets de grève défensifs afin de résister aux attaques des flics et des jaunes.
* Tous les dirigeants syndicaux doivent recevoir le salaire moyen des adhérents de leur syndicat, être élus régulièrement et doivent être révocables à tout moment.
* Pour la construction d’intersyndicales internationales composées des représentants des travailleurs afin d’unifier les luttes contre les attaques des multinationales.
* La solidarité est notre force – luttons aux côtés des travailleurs et unifions nos revendications.
* Là où les patrons attaquent l’ensemble de la classe ouvrière, nous luttons pour une grève générale afin de les arrêter et de démontrer la force des travailleurs.
Le but de REVOLUTION est une société sans classes et sans esclavage salarial.
Le racisme, la immigration et les réfugiés
L’impérialisme justifie son pillage descontinents entiers par le racisme – l’idée perverse que la « race blanche » est supérieure, au sens biologique, aux populations d’Afrique, d’Inde, d’Asie et du Pacifique.
L’idéologie raciste a été développée afin de justifier la conquête coloniale et l’esclavage. Aujourd’hui, elle est utilisée pour :
- justifier la dépendance économique continue du Tiers Monde ;
- ériger un mur autour des pays les plus développés afin d’empêcher les travailleurs d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est d’accéder au travail et au logement en Occident ;
- justifier les salaires et les conditions de travail des travailleurs des minorités ethniques, qui sont plus bas que ceux des autres ;
- diviser la classe ouvrière selon les lignes raciales et nationales.
REVOLUTION se bat pour :
* L’abolition de tous les contrôles sur l’immigration.
* La fermeture des camps de rétention eriger pour parquer les demandeurs d’asile et les réfugiés.
* Des droits de citoyenneté égaux pour tous, sans distinction de race, de nationalité ou du pays d’origine.
* L’abolition des lois racistes.
* Des salaires et des conditions de travail égaux pour tous les travailleurs.
* Le droit à l’auto-défense pour les noirs et les minorités ethniques confrontés aux attaques racistes.
* L’action directe de la classe ouvrière contre la terreur fasciste et raciste.
* Contre chaque expression du racisme dans l’éducation, dans les médias, dans les entreprises et dans les services publics.
* Pour le droit des minorités ethniques de s’organiser au sein de la classe ouvrière afin d’identifier et de combattre le racisme et la discrimination.
* Pour un mouvement multiracial, international des travailleurs et des opprimés contre le capitalisme mondial.
* Pour le droit des minorités ethniques de s’organiser au sein des organisations ouvrières.
Ecraser le fascisme
Le fascisme est la forme la plus extrême et la plus brutale de l’oppression capitaliste. Il est utilisé comme dernier rempart quand le capitalisme est en crise.
Les démagogues fascistes utilisent un pseudo-marxisme de pacotille pour détourner les jeunes de la petite-bourgeoisie et de la classe ouvrière de la lutte de classe. Le but ultime du fascisme est de détruire l’unité de la classe ouvrière à travers la terreur et les idéologies racistes, homophobes, sexistes et anti-démocratiques.
Il faut interdire aux fascistes le droit d’expression. La classe ouvrière et la jeunesse radicale doivent chasser les fascistes de la rue, casser leurs réunions, empêcher leurs manifestations et écraser leur infrastructure.
La lutte contre le fascisme ne peut pas être réduite à la lutte de commandos militants. Il faut incorporer des couches larges des travailleurs et des jeunes aux comités anti-fascistes destinés à l’action directe. Ce serait une erreur de faire confiance à l’Etat capitaliste – la lutte contre le fascisme est étroitement liée à la lutte contre le capitalisme.
* Aucune plate-forme politique pour les fascistes.
* Pour l’action directe des travailleurs et des jeunes afin d’arrêter la terreur fasciste.
* Pour des organisations d’autodéfense et des milices anti-fascistes liées à la classe ouvrière et aux jeunes et responsables devant leurs organisations.
Contre le nationalisme et l’oppression des nations
La classe ouvrière est une classe internationale. Il n’y a pas de solution nationale aux crises, qui sont produites par le capitalisme mondiale. Souvent, les capitalistes essaient de diviser les travailleurs en se servant de la xénophobie et de la promotion des mythes de supériorité nationale.
REVOLUTION refuse le nationalisme et se bat pour un mouvement international basé sur la solidarité la plus grande et l’unité internationale des travailleurs.
Sous le capitalisme mondial, il y a des nations qui sont opprimées par d’autres et sont privées de droits. Il y a des nations entières qui sont privées de droits dans leur propre territoire (les Palestiniens), du droit de parler leur propre langue (les Kurdes), du droit à l’autodétermination (les Palestiniens, les Tchétchènes, les Tamouls). Les autres nations ont été divisées par les puissances coloniales, qui donnent les privilèges à une couche de la population et se servent de l’armée pour empêcher l’unité nationale (l’Irlande).
REVOLUTION soutient le droit des nations à l’autodétermination. Là où la majorité d’une nation veut l’indépendance, nous la soutenons. La seule condition est que cette indépendance ne se fasse pas aux dépens des droits et des libertés d’une autre nation, des autres travailleurs et des minorités.
Le Palestine
La création de l’Etat d’Israël a conduit à l’oppression des Palestiniens en ce qui concerne les droits de citoyenneté, les droits territoriaux, le droit au retour des réfugiés, le droit de travailler, le droit au logement, à l’eau, aux services et à la défense militaire. REVOLUTION lutte contre l’Etat d’Israël et exige :
* La fin de l’occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza.
* Un blocus global de l’Etat d’Israël pour le forcer à mettre fin à sa répression contre les Palestiniens, à sa campagne d’assassinat des dirigeants palestiniens, à la destruction des logements et à l’expropriation des terres palestiniennes.
* Le droit pour les 5 millions de palestiniens de rentrer sur leurs terres et l’abolition de la loi raciste du retour qui existe en Israël.
* La destruction d’Israël par les masses ouvrières de la région, les juifs, les musulmans et les chrétiens, et la création d’une Palestine socialiste au sein de laquelle les arabes et les juifs pourraient vivre ensemble dans l’égalité.
Nous exigeons également :
* La fin de l’oppression des Kurdes par la Turquie, l’Iraq, la Syrie, et l’Iran.
* L’indépendance de la Tchétchenie. Troupes russes dehors !
* Troupes américaines et alliées, hors d’Afghanistan ! C’est au peuple afghan d’élire son propre gouvernement.
* Pour l’autodétermination des Tamouls du Sri Lanka, des Kurdes et des Basques.
* Grande Bretagne hors d’Irlande !
* Non à l’occupation de l’Irak !
Les femmes forment la majorité de l’humanité, mais sont partout victimes de la discrimination et de l’oppression systématiques. Dans plusieurs parties du monde, les femmes sont bloquées au foyer, se voient refuser les droits démocratiques et économiques élémentaires, sont obligées d’assurer un travail domestique non-payé et doivent faire face à l’oppression et à la violence de la part des hommes.
Dans d’autres pays, les femmes subissent le double fardeau du travail salarié et du travail domestique, une vie de travail continue. Les travailleuses sont souvent payées moins que les travailleurs. Dans les « sweatshops » du Tiers Monde, les femmes travailleuse sont quotidiennement abusées, se voient refuser le congé maternité et assujetties à des traitements dégradants.
La plupart des femmes ne seront libérées de l’oppression et de la discrimination que lorsque les fondations économiques de la suprématie masculine seront renversées. Les racines de cette oppression se trouvent dans la société de classe et sont maintenues et renforcées par le capitalisme mondial.
Seule une société socialiste, basée sur les besoins humains et non sur le profit privé permettra de libérer les femmes, en particulier des tâches domestiques qui sont la plupart de temps leurs fardeau quotidien.
Une société socialiste planifierait de manière collective les soins à donner aux enfants, la cuisine et le lavage, afin que ces tâches de base ne soient plus effectuées de manière séparée dans des millions d’unités familiales isolées. Toutes ces tâches domestiques, financiées et dirigées démocratiquement, seraient bien mieux remplies qu’aujourd’hui. De cette manière, un véritable choix, un niveau de vie élevé et l’égalité sexuelle réelle pourrait remplacer la pauvreté, l’isolement et l’oppression qui touchent aujourd’hui les femmes travailleuses.
REVOLUTION lutte
* Contre l’oppression des femmes au sein de REVOLUTION et au sein de toute alliance ou de front unique que nous créerons avec d’autres organisations.
* Contre la transformation des femmes en objet par les médias.
* Pour l’égalité des droits – le droit de vote, de droit au travail, le droit à l’éducation, pour l’accès sans entrave à l’activité publique et sociale.
* A travail égal, salaire égal.
* Pour la création de crèches ouverte 24 heures sur 24, financées par l’imposition des riches.
* Pour une contraception libre et gratuite.
* Pour l’avortement libre et gratuit.
* Pour le droit d’un divorce rapide à la demande d’un seul partenaire, avec un accord financier égalitaire.
* Pour un mouvement de masse des femmes travailleuses luttant aux côtés des hommes contre la discrimination sexuelle et l’oppression des femmes.
* Pour le droit des femmes de s’organiser dans des réunions non-mixtes dans les organisations ouvrières
* Pour le droit des femmes et des hommes d’avoir des alternatives économiquement viables face aux relations abusives.
* Pour l’action dans les quartiers afin de défendre les victimes de la violence domestique et la prise en charge de ce problème souvent ignoré par la police et le système judiciaire.
La libération des lesbiennes et des gais
Sous le système capitaliste, la famille nucléaire est présentée comme « la norme » afin de préserver la reproduction de la classe ouvrière et les rapports gais et lesbiens n’ont pas le même statut légal ou social que les rapports hétérosexuels. Les gais et les lesbiennes souffrent de discrimination à l'école et dans le travail, et sont stigmatisés comme responsables du « déclin moral de la nation » par kes réactionnaires. Dans la rue, ils sont victimes de l’abus homophobe.
Pour les jeunes lesbiennes et les jeunes gais, la vie à l’école implique les brimades ou la discrimination dans la salle de classe ou dans la cours de récréation, à cause de leur sexualité. Les brimades homophobes sont monnaie courante à l’école, allant de l’intimidation verbale à la violence et l’abus physiques. En Angleterre, une loi (« Section 28 ») adoptée par les conservateurs et maintenue par les travaillistes, légitimise la discrimination homophobe au sein des écoles, en interdisant « la promotion de l’homosexualité ». Elle limite la possibilité des éducateurs de soutenir et de conseiller les jeunes sur leur.
REVOLUTION lutte pour :
* La légalisation totale du sexe gai et lesbien.
* Aucune majorité sexuelle inégalitaire.
* L’nterdiction légale de la discrimination sur la base de la sexualité.
* Pour une éducation sexuelle à l’école qui présente l’homosexualité et l’hétérosexualité comme également valides.
* Organisation de l’autodéfense face aux attaques contre les homosexuel(le)s.
* Pour l’égalité des relations homosexuel(le)s devant la loi.
* Pour le droit des homosexuel(le)s de s’organiser dans des réunions non-mixtes dans les organisations ouvrières.
Les droits sexuels et la liberté sexuelle pour les jeunes
Nous vivons dans une société qui criminalise et qui interdit maintes formes d’expression sexuelle, y compris le sexe consentant entre jeunes. L’interdiction du sexe consentant ne protège pas les jeunes de l’abus. Un monde qui refuse la sexualité des jeunes est un monde qui nie la réalité de l’abus sexuel et qui fait en sorte que les victimes se sentent coupables, qui ne leur apprend pas les difficultés qu’ils peuvent rencontrer et ne les encourage pas à en parler.
REVOLUTION lutte pour :
* Aucune loi contre les rapports sexuelles consentants – aucune criminalisation des amants « trop jeunes ».
* Des lois très strictes contre le viol et la violence domestique.
* Pour l’amélioration de l’éducation sexuelle.
* Pour le libre accès à des logements décents par les jeunes, contrôlés démocratiquement par les jeunes eux-mêmes.
Luttons pour notre droit à la fête !
Socialiser est plus important pour les jeunes que pour toute autre couche de la société. Cela fait partie de notre développement. Pourtant sous le capitalisme, les cultures de la jeunesse sont réprimées et exploitées. Des artistes hip-hop, punk et même des musiciens populaires tels que Britney Spears sont attaqués par la droite – et sont qualifiés « d’amoraux ». Dans le même temps ue les sociétés de disque cherchent à tirer profit du nouveau marché en volant les cultures produites par les jeunes et en les revendant à prix fort. Nous pensons que pour construire un mouvement révolutionnaire de la jeunesse, il faut s’identifier avec et promouvoir les cultures de la jeunesse.
La guerre contre la drogue c’est de l’arnaque !
Bon nombre de cultures developpées par la jeunesse intègrent la consommation de drogues illégales. Nous pensons qu’il appartient à chaque individu de décider s’il veut ou non utiliser la drogue. L’Etat n’hésite pas à agir de manière anti-démocratique par arrêtée ou mettre en prison ceux qui le font. Nous n’encourageons pas et nous ne décourageons pas la consommation récréative de la drogue, mais nous croyons que les militants doivent avoir l’esprit clair lors des événements et des réunions politiques. Il va falloir réveiller nos esprits afin de briser nos chaînes !
La « guerre contre la drogue » était le dada de la droite avant « la guerre contre la terreur ». Elle sert toujours à justifier l’aide militaire fournie aux régimes droitiers – par exemple le Plan Colombie. En réalité, la guerre est menée non pas contre la drogue, mais contre ceux qui luttent contre leur pauvreté. Aux USA et en Europe, la drogue sert de prétexte aux policiers afin de justifier le harcèlement des communautés noires et immigrées. Il s’agit d’une arnaque hypocrite de la part des patrons qui protégent les intérêts de leurs sociétés qui produisent l’alcool ou le tabac et des profits gigantesques par an – alors que ces drogues légales tuent des millions de personnes chaque année.
REVOLUTION exige :
* La légalisation de toutes les drogues sous monopole d’Etat. Ceci mettrait fin aux gangs organisés et assurerait un produit sûr et propre.
* Une industrie légale de la drogue, sous le contrôle des travailleurs et des usagers afin d’empêcher les multinationales et les autres gangs de la drogue de s’enrichir.
* La nationalisation de toutes les sociétés qui fabriquent de l’alcool ou du tabac, sans indemnités ni rachat, sous contrôle ouvrier.
* Pour une campagne massive d’information et d’éducation sur les risques encourus par la consommation de drogues, initiée par le mouvement ouvrier, en particulier par les syndicats d’enseignants et de travailleurs de la santé.
* Pour un bon financement des services de conseil et d’écoute et des centres de réhabilitation ; pour des kits de contrôle et la mise à disposition libre et gratuite des aiguilles . Les centres de réhabilitation doivent être organisés et dirigés par des experts jeunes et responsables, dégagés de toute moralité anti-drogue.
* Les utilisateurs et les non-utilisateurs doivent être traités de manière égale ; toute espace public doit prevois des espaces pour ceux qui ne consomment pas, y compris le tabac.
* Pas de limitation d’âge pour la consommation d’alcool ou de tabac – nous avons le droit de faire ce que nous voulons de notre corps.
* Pour l’organisation de groupes d’autodéfense dans les quartiers et dans les rues contre la violence et le racket organisé par les gangs. Ces groupes doivent être placés sous le contrôle des représentants élus des travailleurs et des habitants du quartier.
A bas la culture de l’ennui !
Les jeunes sont toujours montrés du doigt comme responsables du crime anti-social, (vandalisme.…). Mais en même temps les gouvernements ferment les maisons de la jeunesse et de la culture. Les prix d’entrée dans les cinémas, les boîtes de nuit, les bars, les musées, les concerts, les centres ou les événements sportifs sont trop chers pour nous. Dans nos villes, les parcs et les espaces verts sont rachetés par les agences mobiliers et deviennent de plus en plus rares, ne nous laissant pas d’autre choix que de nous regrouper au coin de la rue où les flics nous harcèlent.
REVOLUTION lutte pour :
* Le droit de faire du skateboard, de jouer de la musique ou de nous rassembler dans les lieux publics ; nous luttons contre les lois adoptées par les gouvernements et les municipalité visant à nous y interdire l’accès. Pour la création de zones de tag où on peut dessiner et écrire ce que nous voulons.
* Mettons fin à la culture de l’ennui – abolition des droits d’entrée pour les événements culturels et festifs, raxons les riches !
* L’annulation de toute loi limitant les free raves ou d’autres événements organisés pour le fun et non pour le profit.
REVOLUTION croit que l’aliénation dont souffre la majorité encourage la dépendance et le comportement anti-social. En plus, des millions de personnes se servent de la drogue pour fuir les contreints sociales de nos sociétés et exprimer leur vraie personnalité. Dans une société socialiste, l’aliénation ne devrait plus exister car la population contrôlera son destin et la société, et non pas l’inverse. Nous serons libres de nous exprimer comme nous voulons. Dans un tel environnement il est peu probable que les gens sentiront le besoin d’utiliser des drogues de manière dysfonctionnelle ou à grande échelle, et il y aura d’autres manières de résoudre ces problèmes qu’en appelant la police.
Les médias et la communication
70% de la population mondiale ne s’est pas encore servi du téléphone. REVOLUTION pense que ceci est scandaleux et lutte pour la communication gratuite pour tous.
Les médias
Le fait que les médias appartiennent à des sociétés conduite à la situation suivante :
- Des conflits d’intérêt entre ceux qui tentent à réaliser des reportages objectifs et les sociétés qui possèdent/contrôlent/subventionnent les médias.
- Une presse peu représentative : les opinions qu’y sont exprimées sont celles des journalistes de la classe moyenne et non celles des gens ordinaires.
- Un contenu sexiste, raciste et homophobe : il est là pour divertir l’attention du public des véritables questions de classe et de hiérarchie.
REVOLUTION lutte pour le contrôle ouvrier sur les médias et le secteur de la communication.
Nous appelons à :
* La fin de toute censure, de toute loi capitaliste sur le copyright et de toute publicité capitaliste.
* Que les travailleurs dans les médias agissent afin d’empêcher l’impression, la diffusion ou la production de matériaux racistes, sexistes, homophobes ou anti-ouvriers, qui ne servent qu’à diviser la classe ouvrière.
TV
La télévision est la forme la plus populaire des médias et doit par conséquence être contrôlée par la majorité et non pas par une poignée de sociétés et de propagandistes. Nous voulons :
* Une télévision gratuite pour ceux qui veulent la regarder, sans abonnement, sans redevance, sans pay-per-view.
* La nationalisation des chaînes de télévision sous le contrôle des travailleurs et des télé-spéctateurs, non pas pour fonctionner comme de la propagande de l’Etat mais afin de permettre à la télé d’être réclamée par les gens ordinaires. Les programmes doivent être réalisés par le public et pour le public.
* Du temps doit être alloué à la télévision publique, financé par l’Etat, sans censure politique et ouverte à tous.
La radio
La radio est partout : dans la voiture, dans les magasins, à la maison. Elle est donc un outil très puissant qui est utilisé par les patrons et les gouvernements afin de divertir et contrôler la population. De la musique qu’on diffuse aux sociétés qui dirigent les stations, tout est organisé pour rendre le public politiquement muet. Nous appelons à :
* L’ouverture des moyennes ondes sous contrôle démocratique afin de permettre au public d’exprimer ses opinions quel que soit sa classe. L’argent public doit être investi afin de donner aux gens les moyens nécessaires à la diffusion.
* L’investissement dans des groupes de musiques locaux. La musique est une forme d’expression fondamentale et ne doit pas être dominée par des mélodies complaisantes chantant les louanges de la consommation ou de la rébellion de pacotille. L’Etat doit soutenir financièrement divers types de musique.
Internet
L’Internet devrait fournir à des millions de personnes la possibilité d’avoir un accès libre et gratuit à l’information et à la communication. Malheureusement, comme bon nombre d’autres technologies, celle-ci est tombée entre les mains de patrons avides de profits et est utilisée pour pousser à la consommation. L’information disponible est souvent limitée et contrôlée par l’Etat et d’autres agences. Nous appelons à :
* La nationalisation des fournisseurs d’accès, sous contrôle ouvrier, pour que la population puisse accéder librement à l’information et ne soit pas placée sour le contrôle de capitalistes ou soumise aux « exigences de la sécurité nationale ».
* Nous encourageons les projets tels Indymedia qui permettent au public de diffuser et de discuter ses propres informations et idées.
* Accès à Internet libre et gratuit pour tous.
La presse imprimée
Chaque jour nous voyons des journaux remplis d’hystérie réactionnaire et d’annonces publicitaires – les deux phénomènes sont liés entre eux.
* Les journaux doivent être soutenus financièrement par l’Etat et contrôlés démocratiquement afin qu’ils n’aient pas besoin de s’appuyer sur la publicité et soumise au contrôle des annonceurs, assurant ainsi l’objectivité des rapportages.
Révolution contre le réformisme
Les sociaux-démocrates, les partis socialistes, les partis travaillistes, les partis communistes et d’autres organisations similaires exercent une influence énorme sur la classe ouvrière mondiale. Ce sont des organisations réformistes – elles se servent de leur influence au sein du mouvement ouvrier pour retenir la lutte ouvrière. Au gouvernement, elles agissent dans le cadre du système capitaliste.
Certains réformistes droitiers, tels Blair en Grande-Bretagne ou Schroeder en Allemagne, se servent de ces partis comme d’un tremplin vers le pouvoir, puis agissent directement au service des capitalistes, n’essayant même pas de cacher leur politique pro-patronale. D’autres réformistes, de gauche ceux-ci – comme Allende dans le Chili du début des années 1970 – cherchent à utiliser une majorité parlementaire afin d’instaurer le socialisme « graduellement ».
Les réformistes droitiers sont des agents conscients des capitalistes. Il faut les chasser du mouvement ouvrier.
Les réformistes de gauche cherchent souvent à se présenter comme des radicaux. Mais au moment critique, ils laisseront la classe ouvrière sans défense – comme au Chili en 1973, lorsque l’armée a renversé le gouvernement socialiste d’Allende et que les travailleurs se sont retrouvés sans armes et sans organisation pour se défendre. Ils l’ont payé par des années de répression et des dizaines de milliers de morts.
REVOLUTION soutient l’action unie contre les capitalistes de la part toutes les organisations ouvrières. Nous défendons les organisations réformistes lorsqu’elles suissent les attaques de l’Etat. Nous cherchons à libérer de l’emprise des dirigeants réformistes les millions de travailleurs qui pensent que ce sont de bons dirigeants. Nous le faisons en exigeant que les réformistes agissent dans l’intérêt de la classe ouvrière et rompent avec les capitalistes, et en construisant un mouvement révolutionnaire autonome capable de contre-carrer l’influence des réformistes.
Révolution contre le stalinisme
REVOLUTION veut renverser le capitalisme. Mais ceci ne sera pas la fin du combat. Nous voulons être libres – nous voulons construire une société sans classe, sans privilège et sans oppression.
La révolution russe de 1917 représente la plus grande victoire que la classe ouvrière internationale ait jamais obtenue. La classe ouvrière a renversé le capitalisme et a mis le pouvoir entre les mains des conseils démocratiques des travailleurs – les « soviets ».
Mais la révolution a dégénéré – elle est allée en arrière et, enfin, s’est effondrée. Il faut apprendre les leçons du passé afin d’éviter le même destin la prochaine fois.
REVOLUTION se déclare complètement hostile à la bureaucratie stalinienne qui a pris le pouvoir en Union Soviétique et qui a dirigé tous les pays « socialistes » construits sur le modèle stalinien – y compris la Chine, l’Europe de l’Est, Cuba, la Corée du Nord et le Viêt-Nam.
* A bas les privilèges. Aucun dirigeant ne doit gagner dans un Etat ouvrier plus que le salaire moyen de ceux qu’il représente.
* A bas la bureaucratie. Pour la rotation de tous les postes bureaucratiques officiels.
* Pour un véritable pouvoir des conseils ouvriers. Le pouvoir doit rester entre les mains des véritables conseils ouvriers démocratiques, composés de délégués des entreprises et des quartiers révocables et élus régulièrement, sans privilèges.
* Toute la planification économique et toutes les entreprises étatiques doivent être placées sous le contrôle de la classe ouvrière elle-même, et pas sous la direction des bureaucrates.
* Pour une lutte internationale pour le socialisme dans tous les pays, seul moyen d’abolir le capitalisme à l’échelle mondiale.
Les staliniens ont volé la classe ouvrière, et se sont accordés de grandes maisons, des voitures de luxe et des magasins spéciaux, et ont refusé que la classe ouvrière les dirige. Ils ont réintroduit des lois oppressives contre les femmes, les lesbiennes, les gais et les minorités nationales. Ils ont détruit toutes les organisations indépendantes de la classe ouvrière.
Aujourd’hui, dans les Etats staliniens tels que Cuba et la Corée du Nord, REVOLUTION exige :
* Pleins droits aux travailleurs de se syndiquer et de créer leurs partis.
* La liberté de parole.
* Le droit de vote.
* L’égalité des femmes.
* L’abrogation de toute loi contre l’homosexualité.
* Le droit pour toute nation de décider de sont propre avenir, y compris le droit de se séparer d’un Etat stalinien si elle le veut.
L’appareil d’Etat stalinien a bloqué la voie au socialisme. Afin de rouvrir la voie et de permettre aux travailleurs eux-mêmes d’exercer le pouvoir, la police secrète stalinienne, la police, la bureaucratie et l’armée permanente doivent toutes être détruites :
* Pour la révolution ouvrière afin de détruire l’appareil d’Etat stalinien et de donner tout le pouvoir aux conseils ouvriers.
Les Etats staliniens n’étaient pas socialistes. Mais ils n’étaient pas non plus capitalistes. C’étaient des Etats ouvriers où les bureaucrates bloquaient la transition vers une société socialiste sans classes et poussaient les Etats en arrière, vers le capitalisme. Aujourd’hui ils cherchent à achever leur travail, en restaurant l’exploitation capitaliste.
REVOLUTION défend des acquis de la Révolution russe.
* Non à la restauration du marché capitaliste.
* Mettons fin au blocus impérialiste contre Cuba.
* Défendons Cuba et la Corée du Nord contre toute tentative de restaurer le système capitaliste que ce soit de l’extérieur par l’invasion de troupes impérialistes ; ou de l’intérieur par des « réformes » marchandes menées par les dirigeants staliniens. Afin de mettre fin à la restauration finale du capitalisme, il faut lutter pour la révolution ouvrière et la fin du pouvoir stalinien.
Dans les luttes récentes contre le capitalisme, les groupes anarchistes ont joué un rôle majeur. Beaucoup d’anarchistes partagent le volonté de REVOLUTION d’écraser l’Etat capitaliste et de créer un monde sans divisions de classe, sans propriété privée, sans répression. Nous travaillerons avec les anarchistes là où nous partageons des buts communs.
Les anarchistes et les socialistes se distinguent de la manière suivante :
Les anarchistes rejettent le besoin d’un Etat tout court. REVOLUTION partage le but d’une société sans appareil d’Etat dirigé contre le peuple. Mais nous comprenons également que il faut créer une république révolutionnaire de la classe ouvrière. Cette république doit être basée sur des conseils démocratiques des travailleurs pour transférer la propriété des capitalistes à toute la société - et d’empêcher les tentatives des capitalistes de le reprendre.
Les anarchistes rejettent l’idée que cet Etat ouvrier serait une étape temporaire, transitoire vers une société sans classe et sans Etat.
Les anarchistes nient le besoin d’un parti politique - ce qui, selon eux, représenterait une nouvelle élite au sein de la société. REVOLUTION veut construire un parti politique international avec la plus grande démocratie interne pour empêcher sa bureaucratisation. Ce parti doit rassembler le secteur de la classe ouvrière qui soutient les idées révolutionnaires, et doit se battre pour renforcer ce soutien au sein de la classe ouvrière et l’aider à organiser la lutte pour le socialisme. Sans ce parti nous ne serons pas capables de faire face à l’influence du réformisme dans le monde.
L’anarchisme ne comprend pas le rôle d’un parti révolutionnaire. Quand on dit qu’un parti révolutionnaire constitue l’avant-garde, cela veut dire qu’il fournit une direction révolutionnaire à la classe ouvrière, et non pas qu’il impose une élite sur la majorité. En fait, un parti révolutionnaire ne peut réussir qu’avec le soutien des masses.
Il y a des groupes anarchistes qui mettent l’accent sur la tactique de l’action directe menée par des groupuscules souvent mal organisées. Ainsi, ils ignorent et rejettent l’action de masse et le travail au sein des syndicats et des organisations ouvrières. De fait, ils ne contestent pas les dirigeants réformistes.
En conséquence les anarchistes rejettent la lutte pour des réformes telles que l’imposition des riches, la nationalisation de l’industrie, la défense des droits démocratiques ou la lutte pour la libération nationale (comme l’Intifada en Palestine). Pour eux, ça serait renforcer la légitimité de l’Etat. En agissant ainsi, ils ne prennent pas en compte les besoins quotidiens des travailleurs et se mettent en dehors de la lutte de masse de la classe ouvrière.
En opposition à l’Etat ouvrier, les anarchistes prônent le fédéralisme. Mais le fédéralisme est faible et problématique à appliquer. Sans aucun accord entre les différentes collectivités pour appliquer les décisions, une minorité peut faire chanter la majorité. Ce serait une catastrophe, non seulement dans les situations de contre-révolution, mais aussi dans l’organisation efficace de la production des biens. Le fédéralisme est une solution utopique à un problème très réel - comment s’organiser, en partant de l’action du comité le plus petit à celle de la société entière.
REVOLUTION reconnaît les limites politiques de l’anarchisme. Son refus de s’emparer du pouvoir comme lors de la révolution espagnole, ne peut que mener la classe ouvrière à la défaite. Le vide politique qui s’ouvre lors d’une période révolutionnaire est rempli par les réformistes et les réactionnaires - si les révolutionnaires ne prennent pas le pouvoir.
Le mouvement de la jeunesse révolutionnaire
REVOLUTION veut construire un mouvement révolutionnaire international des jeunes.
Le mouvement révolutionnaire des jeunes doit être organisationnellement et politiquement indépendant, il doit décider ses propres activités et sa propre politique.
Le mouvement doit être ouvert à tous les jeunes qui veulent lutter contre le capitalisme.
REVOLUTION déterminera sa politique à travers des réunions nationales et démocratiques de ses militants dans chaque pays, et à travers des réunions internationales des délégués qui se réuniront aussi souvent que possible.
REVOLUTION reconnaît que la jeunesse toute seule ne peut pas renverser le système capitaliste. Pour cela il faut la classe ouvrière. Ainsi, nous soutenons les tentatives de construire de nouveaux partis de masse de la classe ouvrière qui luttent ouvertement pour un programme révolutionnaire et socialiste.
Ces partis doivent à tout prix éviter de se transformer en nouvelle élite privilégiée, comme les partis réformistes et staliniens. Ils doivent pour cela appliquer la plus grande démocratie interne. Chaque militant doit voter et décider les positions politiques du parti. Chaque militant doit avoir le droit à l’opposition et à la critique interne. Le droit de s’organiser au sein du parti pour changer ses positions politiques et ses décisions doit être reconnu. Sinon, la démocratie ne veut rien dire.
Mais le mouvement révolutionnaire n’est pas un salon. Une fois qu’une décision est prise, l’ensemble des militants du parti doivent l’appliquer. Sinon, on n’atteindra jamais nos buts.
Le nouveau parti ne peut pas se limiter à un seul pays. Il n’y a pas de voie nationale au socialisme. L’idée de construire “le socialisme dans un seul pays” est réactionnaire. Une révolution qui réussit dans un seul pays devra rapidement s’étendre aux autres pays. Sinon, elle ne pourra qu’être battue par une attaque impérialiste, ou finira par dégénérer de l’intérieur comme l’URSS sous Staline.
Pour cette raison, nous proposons la création d’une nouvelle internationale ouvrière sur la base d’un programme révolutionnaire. Une telle organisation devra unir le secteur révolutionnaire de la classe ouvrière, se renforcer et s’étendre lors des luttes, et ouvrir la voie à de grandes victoires révolutionnaires dans la lutte contre le capitalisme mondial. Ce serait la cinquième fois dans l’histoire que les socialistes révolutionnaires seraient parvenus à constuire une arme de combat contre le système capitaliste. Les quatre premières Internationales ont apporté des acquis politiques et organisationnels importants, mais, au bout du compte, aucune n’a pu amener la classe ouvrière et la jeunesse à la victoire. La crise du capitalisme et l’offensive militaire de la classe dirigeante impérialiste nous laissent peu de temps. Dès que possible, nous avons besoin d’une Internationale de masse qui lutte pour le socialisme. Le temps est venu de commencer à construire la Cinquième Internationale.
Aussi, nous luttons avec la Ligue pour la Cinquième Internationale (LCI) et toute autre organisation qui partage notre objectif de création d’une cinquième Internationale révolutionnaire.
La voie vers la révolution
Maintes fois, la résistance au capitalisme et la révolution a surgi.
Les révolutions ont lieu lorsque les dirigeants de la société ne peuvent pas trouver une sortie, et la masse du peuple ne peut pas continuer à vivre de l’ancienne manière. Lors des situations révolutionnaires des millions de personnes descendent dans la rue, arrêtent le travail, et font chuter les gouvernements des capitalistes à travers l’action directe.
Mais toutes les révolutions n’aboutissent pas à ce que les travailleurs et les pauvres prennent le pouvoir. Une révolution peut renverser le gouvernement mais laisser le système capitaliste intact. Lors du siècle dernier, la plupart des révolutions se sont terminées ainsi, laissant aux capitalistes le temps afin de se regrouper et de reprendre le pouvoir.
La révolution la plus réussite fut celle qui se produisait en Russie en 1917, parce que les travailleurs et les paysans ne sont pas arrêtés à mi-chemin. Des conseils démocratiques composés de travailleurs, de soldat et de paysans ont été crées et ont pris le pouvoir. Une milice ouvrière a pris la place de la police capitaliste. Même si la révolution ne s’est pas étendue et a été renversée par le stalinisme, ses premières années représentèrent l’espoir pour toute l’humanité.
REVOLUTION lutte pour la création des centres alternatifs du pouvoir, en tant qu’embryons de la future république socialiste. Lors de chaque grève, de chaque mouvement de masse ou de chaque action ouvrière, nous luttons pour la création des conseils démocratiques, composés de délégués des travailleurs et des pauvres. Ces conseils ouvriers doivent devenir le pouvoir dirigeant de la société.
En tant qu’organisation, REVOLUTION n’emploi pas la tactique de petits groupes qui cherchent à détruire la propriété privée. A sa place, nous soutenons l’autodéfense de masse face aux attaques policières, et afin de stopper les réunions organisées par les grandes institutions capitalistes.
Lors de chaque confrontation avec la police et l’armée des capitalistes, nous luttons pour l’autodéfense organisée des masses. De telles initiatives peuvent conduire à la création d’embryons de milices ouvrières seules capables de mettre fin à la répression policière et meurtrière, de renverser l’Etat et d’empêcher les capitalistes de prendre le pouvoir à travers un coup militaire.
De cette manière, REVOLUTION lutte partout pour la construction d’un pouvoir alternatif à celui des capitalistes, liant les luttes d’aujourd’hui à la révolution de demain.
Depuis des siécles, le capitalisme gâche la vie de centaines de millions de personnes. Il menace l’espèce humaine d’un holocauste nucléaire et de la destruction de son environnement. C’est lui qui à cause de la soif de profits, à conduit aux camps de concentrations, aux génocides, aux bombardements aériens et au nettoyage ethnique. Il réduit les fruits de la culture humaine aux dollars et cents et à la camélote sordide.
Chaque génération a résisté au capitalisme, l’a combattu, et a sacrifié sa sûreté et sa vie elle-même pour l’empêcher de ruiner la sienne. Elles n’ont pas encore réussi, mais elles n’ont pas connu l’échec total. La lutte n’est pas terminée. De leurs sacrifices nous tirons l’inspiration, nous en tirons des leçons et nous rassemblons le courage nécessaire afin de faire le travail.
Alors que le capitalisme devient planétaire, la révolutionnaire doit aussi le devenir. Jeunes travailleurs, étudiants, chômeurs du monde entier, unissez-vous! Nous avons un avenir à retrouver, un monde à libérer de la peur et une nouvelle vie à construire pour toute l’humanité.
Une seule solution - REVOLUTION !